lundi 31 mars 2014

Anne Hidalgo

LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES,Association créée par Simone de Beauvoir,6 Place Saint-Germain des Prés, 75006 Paris

COMMUNIQUE Le 31 mars 2014 : Pour la première fois : une femme Maire de Paris !
Anne Hidalgo, une femme progressiste, une femme qui a été de tous les combats féministes vient d'être élue Maire de la capitale.
Enfin une grande victoire, concrète et symbolique, pour toutes celles et ceux qui se battent pour une plus grande visibilité des femmes en politique.
Anne Hidalgo démontre par sa victoire que, même dans une situation où la « vague » conservatrice semble devoir tout balayer sur son passage, une femme de conviction et d'expérience, portant haut et fort des valeurs sociétales progressistes, peut faire la différence.
Son prédécesseur Bertrand Delanoë, a eu le grand mérite de croire en Anne Hidalgo : ils ne sont pas si nombreux les hommes qui savent passer le relais à une femme: saluons-le !
Contact : Annie Sugier, Linda Weil-Curiel : 06 38 39 42 92

mercredi 26 mars 2014

culture


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Egalité femmes/homes. Culture ?

25/03/2014 15:00

Un pas de plus dans la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, avec la signature au ministère de la Culture et de la Communication de la Charte Universcience pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine des sciences et des technologies

©Jamileh.Nedai
Aurélie FILIPPETTI, ministre de la Culture et de la Communication, Geneviève FIORASO, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes et porte-parole du Gouvernement, et Claudie Haigneré, présidente d’Universcience, ont signé aujourd’hui à l’issue de la deuxième réunion du Comité pour l’égalité des femmes et des hommes dans le domaine de la culture et des médias, une Charte pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine des sciences et des techniques.
Alors que les femmes sont minoritaires dans les sciences, les techniques, l’innovation, et que la culture scientifique demeure, encore aujourd’hui, une culture au masculin, Universcience (qui réunit le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l’industrie) s’engage avec ses autorités de tutelle et le ministère des Droits des femmes à mener une politique globale pour, promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l’établissement, lutter contre les stéréotypes, mieux prendre en compte l’égalité femmes-hommes dans les offres au public, ainsi que la mixité des filières et des métiers.
Première charte à être signée par un établissement culturel et scientifique elle a valeur d’exemple. Elle décline les orientations données par la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche pour inscrire l’égalité dans les institutions universitaires et le dialogue contractuel avec les établissements : création d’une « mission égalité » dans chaque établissement d’enseignement supérieur, élaboration de statistiques sexuées relatives aux stratégies nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche et instauration de la parité dans les jurys de concours, les listes de candidatures à la gouvernance des universités, la composition du Haut conseil à l’évaluation, du Conseil stratégique de la recherche et du Comité Sup’Emploi.
Il s’agit par ailleurs d’amorcer le mouvement pour la signature de chartes de l’égalité des hommes et des femmes dans les institutions du champ de la culture et de la communication : c’est le vœu qu’a formé la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie FILIPPETTI, devant le Comité ministériel pour l’égalité des femmes et des hommes dans le domaine de la culture et des médias, qu’elle réunissait pour la deuxième année consécutive.
Composé d’une trentaine de personnes (élus, associations, dirigeants d'institutions culturelles et des médias, artistes, experts…),  ce Comité suit l'évolution de la place des femmes dans le champ culturel et médiatique, grâce à l’Observatoire de l’égalité dans la culture et la communication et est une force de proposition.
Les données de l’Observatoire, complétées cette année par une étude très approfondie sur la place des femmes dans les secteurs de la production cinématographique et audiovisuelle réalisée par le Centre national du Cinéma (CNC), font apparaître une situation encore déséquilibrée, qu'il s'agisse d’accès des femmes aux postes à responsabilité ou de leur place dans la programmation artistique et l’accès aux moyens de création et de production.
Une action déterminée et volontariste reste donc nécessaire. Plusieurs leviers sont mobilisés : la modification dans les procédures de nomination pour atteindre l’objectif de parité ; les incitations à une meilleure représentation des créatrices dans les programmations ; la lutte contre les stéréotypes et les préjugés sexistes, grâce, notamment, au renforcement du rôle du Conseil supérieur de l’audiovisuel dans le projet de loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes défendu au Parlement par la ministre des droits des femmes, Najat VALLAUD-BELKACEM, afin de lui confier le rôle de veiller à la juste place des femmes dans les médias.
Publié le 25/03/2014

Égalité femmes/hommes : « un début d'évolution »

mardi 25 mars 2014
©Jamileh.Nedai


Programmation, nominations, enseignement, moyens de production, salaires... Pour la deuxième année, l'Observatoire de l'égalité femmes-hommes publie ses statistiques très attendues. Les explications de Nicole Pot, haut-fonctionnaire à l'égalité.

L'an dernier, Aurélie Filippetti avait rendu publics les premiers travaux de l'Observatoire de l'égalité femmes-hommes. Ils étaient, aviez-vous dit alors, « sans appel ». Un an après, le ministère de la Culture et de la Communication publie les statistiques pour l'année écoulée. Globalement, comment les qualifieriez-vous ?
Au cours de l’année 2013, nous avons constaté un début d'évolution. Certains résultats – notamment ceux qui concernent les nominations dans le spectacle vivant – en témoignent. Pour autant, nous restons lucides : pour ce travail de fond, il ne fallait pas s’attendre à une inversion spectaculaire de la situation en une seule année. Ce qui me semble particulièrement important, au-delà des résultats, c’est qu’aujourd’hui on puisse disposer de statistiques précises, actualisées chaque année. En faisant éclater la vérité des chiffres au grand jour, je suis persuadée qu’on favorise une prise de conscience des différents décideurs culturels, qu’ils soient publics ou privés.
La démarche résolument volontariste d’Aurélie Filippetti semble avoir porté ses fruits, notamment dans le spectacle vivant…
En demandant que les listes restreintes pour le choix des dirigeants des Centres dramatiques nationaux soient paritaires, la ministre a permis un infléchissement substantiel de la situation. Sur douze postes à pourvoir, six ont été confiés à des femmes. Toujours dans le spectacle vivant, Aurélie Filippetti a également retenu les candidatures de Mathilde Monnier au Centre national de la danse, de Catherine Dan à la Chartreuse-les-Avignon et, de façon peut-être encore plus symbolique, de Claire Lasne Darcueil, première femme nommée à la tête du Conservatoire national supérieur d’art dramatique en deux cents ans d’existence… Et, fait remarquable, on a pu constater que le nombre des candidates s'était fortement accru, comme si une barrière avait sauté. Le message est clair : on a montré aux femmes qu'il était possible pour elles d'accéder aux postes de responsabilité.
Parmi les nouveautés du rapport 2014, l'Observatoire a étendu le champ de ses investigations aux secteurs du patrimoine, du livre, de la presse et de l'audiovisuel. L'extension de ce champ a-t-elle modifié le constat global ?
L'élargissement à de nouveaux secteurs conforte les premières analyses. On y voit en particulier à quel point les femmes échappent à la consécration artistique, quel que soit le champ : à titre d'exemple, une seule femme a remporté la palme d'or à Cannes depuis la création du festival, 23% de femmes ont été lauréates des prix littéraires les plus emblématiques depuis leur création... En revanche, on observe que la responsabilité du commissariat des grandes expositions est proche de la parité.
Au niveau des indicateurs concernant la programmation artistique, les évolutions constatées sont souvent peu significatives, voire témoignent d'un statu quo. Par exemple, les femmes sont nommées à la tête de structures de moindre importance, elles sont faiblement représentées dans les acquisitions des FRAC et ne représentent qu'un réalisateur sur cinq au cinéma et moins d'un réalisateur sur dix dans l'audiovisuel. Comment expliquez-vous cette absence d'évolutions significatives ?
Le temps de la programmation – comme celui de l'évolution des mentalités – est très différent de celui des nominations. Les programmations de saisons artistiques ont été réalisées il y a deux, voire trois ans. On ne peut pas avoir la même prise sur elles que l'on a eu, par exemple, sur les nominations. En même temps, il est essentiel d'être très vigilants et de donner des impulsions fortes. Par exemple, nous avions constaté en 2012 que « C dans l’air », une émission emblématique de débats de société diffusée sur France 5, ne comprenait aucune femme parmi les experts. En 2013, on a pu observer certains soirs la présence d'un tiers de femmes expertes sur le plateau de l'émission.
Dans le secteur musical, les résultats de l'enquête font apparaître un certain retard...
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 6% des opéras sont dirigés par des femmes et 1% seulement dans le cas des orchestres permanents ! Et ces résultats ne concernent pas seulement la musique classique. On ne compte, par exemple, que 13% de femmes à la tête des Scènes de musiques actuelles. Pour comprendre ce retard, on peut certainement faire appel au poids des stéréotypes et des représentations sexistes encore ancrées dans notre société. Mais il faut approfondir la question du monde musical, de ses spécificités, identifier ce qui fait problème pour trouver des leviers d'action adaptés.
 
A l'inverse, l'Observatoire de l'égalité constate qu'il y a de plus en plus de jeunes femmes dans l'enseignement supérieur culture, où elles représentaient 60% des étudiants en 2013. Est-ce un « marqueur » important pour identifier les professionnelles de demain ?
En effet. C'est sans doute le résultat le plus encourageant de l'étude. S'il est le signe d'un mouvement d'ensemble de la société – la féminisation croissante de l'enseignement supérieur – ce résultat est particulièrement remarquable dans le domaine culturel (55 % de jeunes femmes dans l'enseignement supérieur contre 60 % pour l'enseignement supérieur culture). Il porte le germe une réelle évolution des mentalités, qui va plus loin qu'un simple accès au savoir. Le signe que l'objectif de parité est accessible.
photos:©Jamileh.Nedai

Domende


Il me tient à cœur d’informer Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes d’un spectacle de danse qui sera présenté au Théâtre National de Chaillot et dont la thématique pourrait vivement vous intéresser.

Du 3 au 5 avril la chorégraphe Catherine Diverrès présentera Penthésilées… (au plurielles) avec neuf danseurs pour raconter l’impérieuse nécessité de dire la difficulté des femmes et particulièrement des danseuses, pour concilier leur vie professionnelle et leur propre vie.

Vous trouverez en pièce-jointe un document d’information. En échos aux actions que vous menez au sein de la Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes, serait-il possible de transférer l’information jointe à vos adhérent(e)s et collaborateurs(-ices)?


Je suis à votre disposition pour vous renseigner et envisager un éventuel partenariat. Si vous êtes d’accord vous voudrez bien me tenir informée par retour de mail ou au 01 53 65 30 15.

En espérant avoir le plaisir de vous accueillir  à Chaillot,


 
 Marine Granat
Assistante au développement des publics et aux actions artistiques
 Tél. : (33) 1 53 65 30 15 

Françoise Colin


http://www.dailymotion.com/video/xjh7ph_conference-de-francoise-collin-19-mars-2011_school?start=20



19 mars 2011
Jardin des Plantes, auditorium de la Grande Galerie de l'Évolution

Avec Françoise Collin, Philosophe et écrivain 

Après deux romans publiés au Seuil et le premier essai consacré à Maurice Blanchot (Maurice Blanchot et la question de l’écriture, Gallimard, 1971, rééd. 1988), Françoise Collin rallie le mouvement féministe naissant et fonde en 1973 la première revue féministe de langue française, Les Cahiers du Grif, publiée d’abord à Bruxelles puis à Paris (éditions Tierce). En 1980, elle découvre la philosophe Hannah Arendt et introduit sa conception de l’agir pluriel – comme réinterprétation de la praxis – dans le champ féministe et philosophique. 
Elle a enseigné la philosophie à la Faculté Saint-Louis de Bruxelles et à l’Université de Liège (chaire Franqui), au Collège international de philosophie à Paris et à l’Université américaine de Paris. 

Elle a publié des récits et plusieurs ouvrages théoriques ainsi que de très nombreux textes, en cours de rassemblement, portant sur les grandes thématiques féministes et du genre, entre autres en matière de génération, d’art, de politique ou d’éthique. Parmi ses ouvrages théoriques, on peut citer notamment Le Sexe des sciences: les femmes en plus(Autrement, 1988); Je partirais d’un mot: le champ symbolique (Fusart, 1998); Le différend des sexes (Pleins feux, 1999);Hannah Arendt: l’homme est-il devenu superflu? (Odile Jacob, 1999) ; avec Evelyne Pisier et Eleni Varikas, Les Femmes, de Platon à Derrida, anthologie critique (Plon, 2000); La differencia dei sessi nella filosofia (Lecce, Milela, 2000);Parcours féministe, entretien avec Irène Kaufer (Charleroi, Labor, 2005), Praxis de la diferencia, Liberacion y libertad(Barcelone, Icaria editorial, 2006); avec P. Deutscher, elle a dirigé Repenser le politique, l’apport du féminisme (Campagne Première, 2005). 
5 et 6 mai 2014

Penser avec Françoise Collin, philosophe et féministe



Université Paris Diderot, amphi Buffon, 9h30-18h, entrée libre dans la limite des places disponibles

Télécharger le programme PDF




Colloque international co-organisé par l'IEC et le RING


Françoise Collin nous a quitté-e-s le premier septembre 2012. Elle était écrivaine, féministe, philosophe. Née à l’écriture par la poésie, ses premiers poèmes ont été publiés dans la revue Écrire et ses premiers romans, au Seuil, à la fin des années 1950. Sans abandonner la littérature, elle s'est consacrée ensuite à la philosophie et a fait paraître chez Gallimard un important essai philosophique, Maurice Blanchot et la question de l’écriture(1971), alors que Blanchot n’était connu que d'un cercle restreint. 
En 1973, de retour d’un voyage à New York, elle crée et anime à Bruxelles la première revue féministe en langue française, Les Cahiers du Grif (Groupe de recherche et d’information féministe). Nomade et indépendante, elle s’installe à Paris en 1981 et relance une nouvelle version plus intellectuelle des Cahiers du Grif. Elle introduit alors sur la scène philosophique une lecture novatrice de Hannah Arendt ,qu’elle développera en 1999 dans L’homme est-il devenu superflu ? Hannah Arendt (Odile Jacob). 

Françoise Collin voulait se situer à «l’articulation complexe entre poétique et politique», entre «politique et symbolique» pour penser le devenir du féminisme. Le féminisme en tant que sujet politique «imprévu» de l’histoire: tel est le défi de la «révolution permanente» de la pensée de Françoise Collin. 

Par son refus de toute position dogmatique, sa pensée est aussi à même de rassembler les diverses réflexions sur le féminisme et sur le genre. Un colloque international sera donc l’occasion à la fois de faire connaître les multiples facettes de son parcours foisonnant, son envergure d’intellectuelle féministe et les aspects poétiques et politiques de son œuvre afin de poursuivre le dialogue auquel elle nous invite. 

Le colloque s’organisera autour de trois thématiques: 
- Philosophie et féminisme: la pensée et l’agir 
- Créativité et symbolique 
- Réceptions et enjeux 

Comité d’organisation: 
Dominique Fougeyrollas (IRISSO, CNRS-Univ. Paris Dauphine) 
Diane Lamoureux (Université Laval à Québec) 
Pascale Molinier (Univ. Paris Nord 13) 
Mara Montanaro (CERSES, Univ. Paris Descartes) 
Florence Rochefort (GSRL, CNRS/EPHE) 
Nadia Setti (Univ. Paris 8, CRESPPA-GTM) 
Eleni Varikas (CNRS, CRESPPA-GTM) 

Femmes -Artistes

Séminaire détail

Femmes = artiste ? Une équation à deux inconnues


28 mars 2014
MNHN, Grand amphithéâtre d'entomologie

Avec Marie Buscatto, Sociologue (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) 

Si le XXe siècle a ouvert aux femmes l’exercice professionnel libre et autonome des arts, le chemin de la féminisation artistique reste encombré d’obstacles qui différencient les destins féminins des trajectoires masculines, et ce, que les mondes de l’art soient «masculins», «féminins» ou mixtes. 

Cette conférence vise à mettre en lumière les processus sociaux qui sous-tendent aussi bien l’accès d’une part croissante de femmes à l’exercice professionnel des arts dans les pays occidentaux à l’aube du XXIe siècle que leurs plus grandes difficultés, comparativement à leur collègues masculins, à entrer, à se maintenir et à se voir reconnaître dans ces univers professionnels. 

Télécharger la présentation PDF

- Buscatto Marie, «Artistic Practices as Gendered Practices. Ways and Reasons». In Zembylas Tasos (ed.) Artistic Practices, 2014, London, Routledge, 44-55. 
- Buscatto Marie, «L’art sous l’angle du genre. Ou la normativité des mondes de l’art à l’œuvre». In Quemin Alain et Glaucia Villas Boas (dir.)Arts et société. Regards croisés France et Brésil, Paris, Open Editions, 2014, à paraître. 
- Buscatto Marie, «Quoi de neuf chez les artistes? Les "mondes de l’art" à l’épreuve du travail artistique». In Perrenoud Marc (dir.) Les mondes pluriels de Howard S. Becker. Travail sociologique et sociologie du travail, Paris, La Découverte, 2013, 99-116. 
- Buscatto Marie, Direction du numéro spécial «L’art au travail», Ethnologie française, 38 (1), 2008. 
- Buscatto Marie,  Femmes du jazz. Musicalités, féminités, marginalisations, Paris, CNRS Editions, 2007. 

évenement


L’équipe de PRESAGE est heureuse de vous présenter et de vous inviter aux 2 événements du mois d’avril

1/ Le 1er avril, PRESAGE s’est associé à l’association étudiante Politiqu’elles pour fêter le 70ème anniversaire du Droit de vote des femmes.
A cette occasion, nous organisons une conférence « Femmes et politique : où en est-on ? ». La ministre des Droits des femmes sera présente pour ce bel événement
Lieu : Sciences Po, 27 rue St Guillaume – amphithéâtre Boutmy. A 19h15

Cliquez sur le lien suivant pour vous inscrire à cet événement : INSCRIPTION OBLIGATOIRE


2/ Le 8 avril, à 17h15, une nouvelle conférence PRESAGE sous le thème de la musique !
Hyancinthe Ravet, sociologue et musicologue viendra nous présenter son livre Musiciennes, enquête sur les femmes et la musique
Invitation en pj avec tous les détails.
Lieu : Sciences Po, 56 rue des St Pères 75007 Paris - Salle Goguel 
Une vente et dédicace du livre clôtureront cette conférence
Pour vous inscrire, envoyez moi un email.

Comme d’habitude, nos événements sont ouverts à tous sous réserve d’inscription, vous pouvez les diffuser autour de vous.

Très bonne semaine
Ch

Charlène Lavoir
Chargée de mission PRESAGE
00331-44-18-54-06
http://www.programme-presage.com/
https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRkbrORIc2hyywsntQIeYGLHw1gaRMZmJCk1JqkyfqXAeM_cJJpFA
suivre PRESAGE sur twitter @PRESAGEgenre

À l'occasion du 70ème anniversaire du droit de vote des femmes

01-04-2014 (19:15 - 21:00)

FEMMES ET POLITIQUE : OÙ EN EST-ON ?

À l'occasion du 70ème anniversaire du droit de vote des femmes, Politiqu'elles etPrésage vous proposent une conférence sur le thème " Femmes et politique : où en est-on ? ". 
Avec la présence exceptionnelle de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des femmes et Porte-parole du gouvernement.

Avec la participation de la Fondation pour l'innovation politique.
Invitées : 
  • Françoise GASPARD, Femme politique et universitaire française ayant oeuvré pour la condition de la femme,
  • Brigitte GRÉSY, Secrétaire générale du Conseil Supérieur de l'Egalité Professionnelle et membre du Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes,
  • Janine MOSSUZ-LAVAU, Directrice de recherche au CNRS et au CEVIPOF, nombreux de ses travaux portent sur le genre et la politique,
  • Réjane SÉNAC, Chargée de recherche au CNRS et au CEVIPOF et membre du comité de pilotage de PRESAGE,
  • Jeannette BOUGRAB, Maître des requêtes au Conseil d'État, ancienne Secrétaire d'Etat et Présidente de la HALDE (sous réserve de disponibilité).
Propgramme de la conférence :
  • Première partie : L’accès des femmes au droit de vote, retour sur un moment historique,
  • Deuxième partie : Du droit de vote à la parité : quelles avancées, quelles limites ?
lieuAmphithéâtre Emile Boutmy, Bâtiment A
- See more at: http://www.programme-presage.com/details/events/femmes-et-politique-ou-en-est-on-435.html#sthash.bLkJBYTT.dpuf

lundi 24 mars 2014

25 mars

Initiatives en Birmanie Association énergies.06
Concert de musique classique
Vendredi 28 mars 2014
à 20h30 précises
Odile Bourin, violoncelle Théodore Paraskivesco, piano
Schumann, Brahms, de Falla, Kreisler, Popper...
à l’Église Protestante Unie, 58 rue Madame, 75006 Paris (Métro St Placide, N.D. des Champs)
Réservation au 01 47 85 92 65 ou energies.06@gmail.com 
Ce concert est organisé en soutien aux projets de l’association énergies.06 en Birmanie,
des projets qui visent à améliorer durablement la vie des plus pauvres.
Libre participation 
L’intégralité de la recette sera affectée aux projets que l’association développe en Birmanie.
Initiatives en Birmanie Association énergies.06
185 rue Saint Maur – 75010 Paris

25 Mars

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*      Mardi 25 Mars 2014 projection à 20 h - "Hymen national, malaise dans l'Islam" (Tunisie, 52', 2011) au cinéma La Clé dans le cadre des projections mensuelles du Maghreb des films.
Un film de Jamel Mokni
 
C’est un réquisitoire impitoyable contre le mythe de la virginité dans la société tunisienne et, plus généralement, dans l’Islam
 
L’auteur a été incarcéré deux fois pendant le tournage. Les sbires de Ben Ali n’en voulaient pas. Le film a été censuré par le pouvoir tunisien. C’était une autre époque.
 
La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur, animé par  WassylaTamzali. Le film deviendra-t-il un emblème de la nouvelle Tunisie ..
Cinéma la Clé 34 rue Daubenton – 75005 Paris.
Possibilité de restauration sur place auprès de l'épicerie fine Dar Babouya
 
Voir aussi au  Cinéma la Clé  du 21 au 23 mars le festival de cinéma arabe MAWASSEM
 
Pour en savoir plus, allez sur la page consacrée au film
(http://maghrebdesfilms.fr/Hymen-national-malaise-dans-l ). Voir en particulier l'interview du réalisateur par Jeune Afrique.
Le Maghreb des films
PS : Si vous ne souhaitez plus recevoir la lettre d’information du Maghreb des films, cliquez sur 
lettre_info_desabonnement@maghrebdesfilms.fr  ou mieux envoyez-nous un mail

Norouz 1e jour de printemps


samedi 22 mars 2014

Salon de Livre


http://www.salondulivreparis.com/

11 Avril 2014

L’Association
Libres MarianneS Midi-Pyrénées
et l’Ecole Supérieure d’AudioVisuel 
Vous proposent

« L’exil et le royaume »

Courts métrages présentés par

Jamileh NEDAI
Roshanak ROSHAN
Deux réalisatrices iraniennes

Projections suivies  d’un débat avec le public


Vendredi 11 avril 2013 à 19h30
Auditorium de
L’Espace des diversités et de la laïcité
38 rue d’Aubuisson
Toulouse


                        Métro ou Parking Jean Jaurès

      Entrée libre (participation bénévole)


 


http://libresmariannestoulouse.blogspot.com


libresmariannesmp@gmail.com

kate Millett


mardi 18 mars 2014

Bernice Dubois

L’Union Européenne et les Femmes.
L’UE semble suivre le même chemin que l’ONU, soit la régression déterminée pour les droits des femmes. Elle ne peut pourtant prétexter les mêmes excuses que l’ONU qui se dit impuissante devant le Groupe des non-alignés et son bloc le plus nombreux l’Organisation de la Coopération Islamique. C’est donc qu’il n’y a aucune excuse, sauf la vraie raison, - le refus de l’égalité des femmes dans ce monde.
B




Tribune en ligne : à partager !!


Pour la deuxième fois en quelques mois, le Parlement européen a rejeté un texte qui visait à faire avancer l'égalité femmes - hommes en Europe. Les conservateurs, une fois de plus, se sont mobilisés contre l'égalité salariale, la lutte contre les stéréotypes sexistes ou l'accès des femmes aux responsabilités. Comme à leur habitude et prenant modèle sur leurs collègues américains, ils mènent en Europe un combat systématique contre les femmes au détriment de leur liberté et de leur émancipation. Plus étonnant, ils ont pu compter sur des députés s'affirmant progressistes pour s'abstenir et ainsi permettre le rejet du texte.
Ce rejet nest pas un épisode isolé, il s'inscrit dans une série de reculs et de remises en cause des droits des femmes en Europe. Que l'on aborde la question de la contraception et de l'avortement, que l'on parle de permettre aux femmes d’accéder aux responsabilités ou encore de l'égalité des salaires, on se heurte à un mur de conservatisme qui freine n'importe quelle avancée, même minime. Pendant que l'Europe stagne, l'Espagne, la Lituanie ou la Macédoine font reculer le droit à l'avortement, pourtant clé de voute de la liberté des femmes et de l'égalité entre les sexes.
Que se passe-t-il dans les têtes de ces parlementaires ? Sont-ils, hommes et femmes, satisfaits des 18% décarts de salaire ? Sont-ils contents de constater que les femmes européennes ne sont que 25% dans les parlements nationaux ? Que parmi les 27 gouverneurs des Banques centrales, on ne compte aucune femme et qu'elles représentent par ailleurs 70% des travailleurs pauvres ? Qu'elles assument 2/3 des heures de travail pour ne toucher que 10% des revenus ? Qu'elles soient 62 millions victimes de violences physiques et sexuelles ? Est-ce cette Europe à laquelle nous aspirons et que nous souhaitons laisser aux générations futures ? 
La responsabilité de la droite dans ces reculs est majeure. Celle des partis progressistes, qui n'ont pas réussi à mobiliser suffisamment ou qui se sont divisés, doit également nous interroger. Les quelques féministes qui se battent depuis longtemps dans ces organisations politiques le savent : l'égalité femmes - hommes, tout le monde est pour… mais ce nest jamais la priorité ni le bon moment.
Quand les dirigeants de lUE comprendront-ils quil ne sera pas possible de construire l'Europe sans les femmes et sans faire de leurs droits un automatisme des politiques publiques ? Tant que la moitié de la population sera victime de discriminations, d’inégalités et de violences, il ne sera pas possible de construire une Europe de justice et une Europe de paix. 
Il ne s'agit pas uniquement des femmes elles-mêmes ou de leurs droits : cest une vision de l'Europe que nous voulons porter. Continuera-t-elle à se construire indépendamment des intérêts de celles et ceux qui la constituent ? Continuera-t-elle à être l'objet de quelques individus blancs, aisés, vieillissants et déconnectés de la réalité des peuples qui depuis Bruxelles décident de l'avenir de millions de personnes, créent des normes dans de multiples domaines, mais relèguent aux Etats le droit de régir les libertés des femmes ? 
Les droits des femmes doivent être mis à l'agenda politique européen. Les élections européennes seront une occasion à saisir pour porter ce débat sur la scène européenne, d'en faire un enjeu significatif du vote et denvoyer un signal clair aux institutions européennes : l'Europe ne se fera pas sans les femmes et ne se fera pas sans l'égalité.

Marie-Noëlle Bas, présidente des Chiennes de garde
Marie Cervetti, directrice du FIT, une femme, un toit
Caroline De Haas, militante féministe
Magali De Haas, Osez le féminisme
Monique Dental, réseau féministe Ruptures
Françoise Morvan, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes
Marie-Christine Lecomte, vice-présidente de Libres MarianneS
Martine Storti, Présidente de féminisme et géopolitique
Annie Sugier, Présidente de la Ligue du Droit International des Femmes