jeudi 20 février 2014

Le 36e Festival International de films de Femmes aura lieu du 14 au 23 mars 2014.

Le 36e Festival International de films de Femmes aura lieu du 14 au 23 mars 2014.
 
 
Un cinéma des matières
Indépendamment des thèmes de nos programmes, le corps/les femmes/le sport ou des options géo-historiques (panorama des réalisatrices vietnamiennes dans le cadre de l’année croisée France-Vietnam), la qualité du cinéma des réalisatrices ne se laisse ni enfermer dans un discours utilitaire, ni dans une démarche d’illustration de thèses, et pas non plus dans un registre linéaire simplificateur.
Les films découverts cette année ont une tendance commune : celle d’agiter à la fois les idées reçues, les formes convenues, les récits narratifs consensuels en les transformant. Ils sont forgés dans une matière première mystérieuse et envoûtante, parfois brute, parfois raffinée aux caractéristiques nouvelles, proches des corps, des éléments naturels, des énergies fossiles, des sources de vie ou de conflit. Coulés dans ces matières aussi fragiles, leur cinéma atteint une grande délicatesse,prend du relief et construit des formes insolites, nouvelles que les spectateurs/trices auront le bonheur de savourer.

Jackie Buet - Directrice du Festival


PROGRAMME 2014 : 
Le Programme 2014 a été annoncé lors de la CONFERENCE DE PRESSE,le vendredi 14 février, à la Maison des Métallos
Vous pouvez télécharger le programme 2014 sur la page d’accueil de notre site web :
ici

QUELQUES UNES DES PERSONNALITES PRESENTES AU FESTIVAL :
Hiam Abbass/ Présidente du Jury
Née à Nazareth, elle grandit en Israël. Elle étudie la photographie puis oriente autrement sa carrière pour se consacrer au métier d’actrice. Elle fut dirigée par de très grands cinéastes parmi lesquels Cédric Klapisch, Patrice Chèreau ou bien encore Steven Spielberg en 2005. Hiam Abbass crut qu’elle serait comédienne toute sa vie, jusqu’au moment où elle écrivit son premier court métrage, une évidence selon elle, de rassembler ses compétences d’actrice et de photographe. 
Son premier long-métrage, Héritage fut nominé dans de nombreux festivals européens, notamment à la Mostra de Venise.

Maria de Medeiros/ Autoportrait

Née à Lisbonne dans une famille d’artistes, Maria de Medeiros part très vite à Paris où elle étudiera à l’ Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre puis au Conservatoire National d’Art Dramatique. Elle obtient une reconnaissance internationale quand elle joue aux côtés de Bruce Willis notamment, dans Pulp Fiction 
de Quentin Tarantino en 1994, film qui remportera la Palme d’or à Cannes et l’Oscar du meilleur scénario. Maria de Medeiros continue de tourner au Portugal, restant fidèle à ses origines. Son premier long-métrage, Capitaines d’Avril sera présenté au Festival de Cannes. En 2004, elle réalise le document Je t’aime moi non plus sur le rapport cinéaste/critique. En 2012, Maria de Medeiros réalise un nouveau documentaire, Les Yeux de Bacuri, dont l’histoire se passe en partie dans les années 70, sous la dictature militaire au Brésil. En 2013, elle joue dans Je ne suis pas mort, un drame de Medhi Ben Attia.

Kate Millett/ Rencontre pendant le Festival

Kate Millett, née 1934 à St Paul, (Minnesota) est une écrivaine et réalisatrice féministe américaine.
 En 1970, elle soutien sa thèse à la Columbia University. C'est la publication de cette thèse, sous le titre : Sexual Politics (La Politique du mâle) qui la rendra célèbre. Elle y fait une analyse du pouvoir patriarcal à travers la littérature occidentale. Elle souligne notamment le sexisme et l’hétérosexisme des oeuvres de D.H Lawrence, Henry Miller et Norman Mailer, qu’elle oppose à celle de Jean Genet qui donne selon elle une vision plus nuancée des rapports entre les sexes et du genre. En 1971, elle achète une ferme à Poughkeepsie dans l’état de New-York, qu’elle restaure pour en faire une communauté de femmes artistes, baptisée "Women’s Art Colony Farm". Le 6 mars 1982, elle participe aux états généraux contre la misogynie au grand amphi de la Sorbonne. Elle y fait une intervention remarquée (interprétée par Régine Temam) devant 3 000 femmes venues du monde entier. On la retrouvera à plusieurs occasions au festival de Créteil du 14 au 21 mars.
 
ACTUALITES
Nouveau site web :
Le festival se dote d’un nouveau site Internet. Ce dernier sera rapidement mis en ligne, avant la fin du mois de février. Vous y trouverez le programme complet, toute l’actualité et nos liens avec toutes les initiatives en faveur des femmes.
 
Bénévoles :
Chaque année nous faisons appel aux bénévoles pour la période du festival. Si vous avez un peu de temps à consacrer à l’accueil et à l’organisation des journées vous êtes bienvenues. De même nous recherchons pour certaines de nos invitées étrangères un logement chez l’habitant. Une manière conviviale de nouer des liens et pour vous de percevoir une rémunération en retour. Contact : 01 49 80 38 98

Projection à La maison des Métallos :
Les Roses Noires
film d’Hélène Milano (France, 2012, 74 min)
Vendredi 7 mars 19h (entrée libre) 
 
Ce documentaire nous plonge avec force dans le quotidien des adolescentes de banlieues. Elles revendiquent leur particularité et l’attachement à l’identité d’un groupe, mais disent aussi la blessure liée au sentiment d’exclusion, au manque. Elles interrogent leur langage, les mots des garçons qu’elles utilisent comme un masque qui les protège, elles dévoilent les enjeux intimes de cette stratégie langagière dans ce
 qui n’est pas loin de ressembler à une guerre des sexes.
Pus d’infos :
http://www.maisondesmetallos.org/2013/12/20/les-roses-noires
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Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice et Géraldine Bénichou (entrée libre, réservation conseillée)

Dans le cadre de la programmation du spectacle Fille de du 18 mars au 6 avril.
Dans ce monologue mis en scène par Géraldine Bénichou, l’auteure et interprète Leïla Anis, qui a dû quitter adolescente son pays natal en Afrique, redonne vie aux instants déterminants de son existence pour trouver par la parole un sens à son exil.
C’est dans cet acte d’émancipation par l’écriture de la tradition, de la filiation et des assignations sociales que réside la force de ce texte.
 
 
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